Aperçu
Ces dernières années, les inscriptions à la Worcester Polytechnic Institute (WPI) ont augmenté et, grâce au succès de son programme sportif universitaire, la participation aux activités sportives a connu une hausse de plus de 60 %. Pour remédier au manque de places de stationnement et de terrains de sport, la WPI a décidé d’aménager le tout premier « terrain de sport sur toit » du Massachusetts, au-dessus d’un nouveau parc de stationnement couvert.
Bien que les parcs de stationnement couverts à étages ne soient plus admissibles à la certification LEED, cette nouvelle installation combinée a été conçue selon des principes de durabilité, en intégrant des caractéristiques telles que la gestion des eaux pluviales, l’efficacité énergétique, des bornes de recharge pour véhicules électriques ainsi que l’utilisation de matériaux recyclés. Plus important encore, le projet véhicule un engagement en faveur du développement durable en optimisant l’usage du terrain pour deux fonctions distinctes sur une seule et même surface.
Une fois achevée, l’installation offrira de nombreuses places de stationnement ainsi qu’un terrain de sport aménagé sur le toit. Ce terrain pourra accueillir des matchs de balle molle, de soccer, de hockey sur gazon, de crosse, de rugby et diverses autres activités récréatives.
Défi
Le défi pour la WPI consistait à aménager plusieurs nouveaux terrains de sport tout en augmentant la capacité de stationnement afin de répondre à la croissance de la population étudiante et à la tenue d’événements de grande envergure organisés sur le campus. Il s’agit notamment d’événements sportifs, de concours de robotique, de journées portes ouvertes, de salons de l’emploi et de rencontres d’anciens élèves, le tout sans compromettre l’espace disponible sur le campus.
De plus, le conseil d’administration de la WPI a exigé que le projet soit mené dans une optique de durabilité et de respect de l’environnement.
Solution
Une fois le parc de stationnement couvert de 534 places achevé, la construction du terrain de sport synthétique sur le toit a pu commencer. Une géomembrane en PVC a d’abord été posée sur la dalle en béton du toit afin d’assurer l’étanchéité et de diriger les eaux pluviales vers les points de drainage prévus à cet effet.
Ensuite, le géotextile non tissé MIRAFI® S800 a été posé directement sur la membrane afin d’offrir un effet coussinant et une protection. Une membrane drainante alvéolaire en plastique léger, d’environ 2 po (5 cm) d’épaisseur, a ensuite été installée sur le géotextile MIRAFI S800. Cette membrane drainante offrait une solution de rechange plus mince et plus légère aux pierres de drainage traditionnelles, tout en assurant un bon drainage et en maintenant le gazon synthétique au sec.
La membrane drainante a ensuite été recouverte d’une autre couche de géotextile MIRAFI S800 afin d’améliorer le drainage. Puis, une couche de géotextile MIRAFI RS380i a été installée, suivie d’une couche de pierres de 6 po (15 cm) d’épaisseur, composée de granulats dont la taille variait entre 6 et 12 po (6 cm et 30 cm). Le gazon synthétique a ensuite été posé sur cette base.
Le géotextile MIRAFI RS380i a assuré une excellente séparation ainsi qu’un drainage efficace pour gérer l’infiltration des eaux pluviales. Il a également servi de couche de renfort, réduisant considérablement l’épaisseur requise de la couche granulaire pour soutenir le gazon. Cette réduction de la couche granulaire a également permis d’alléger la charge totale sur la toiture, générant ainsi d’importantes économies pour la WPI.